Longtemps relégué au second plan, le bien-être des salariés au sein d’une entreprise peut être un véritable facteur de productivité et levier de réussite. Parce que des collaborateurs qui vont bien, ce sont des collaborateurs qui travaillent bien, le bien-être au travail doit donc faire partie intégrante d’une stratégie d’entreprise.
Bien-être au travail, réussir sa démarche “Qualité de Vie au Travail” (QVT), on fait le point.
Bien-être au travail, de quoi parle-t-on ?
Selon l’Accord National Interprofessionnel (ANI) sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie au travail, la Qualité de Vie au Travail (QVT) regroupe “les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises”.
Des collaborateurs qui vont bien, ce sont des collaborateurs heureux, motivés, sereins, qui se sentent non seulement entendus, mais compris. Le but de maintenir un tel état d’esprit est de permettre à ses collaborateurs d’être continuellement engagés, investis et productifs. Le bien-être au travail ne s’obtient pas une bonne fois pour toutes. Il s’entretient. Et cela peut être complexe. Que cela soit dans les TPE, PME ou grands groupes, où le sentiment d’appartenance peut alors devenir un vrai challenge.
Mais encore faut-il savoir comment vont ses collaborateurs. Avant toute chose, il peut être utile de faire un état des lieux chiffré et sourcé. Plus qu’une prise de pouls à la machine à café, il faudrait mettre en place des moyens de connaître la satisfaction des salariés, et les raisons d’un éventuel mal-être. Pour cela, des outils existent et certains chiffres sont à étudier de près :
- Le turnover, les retards et taux d’absentéisme ;
- Le niveau de productivité de chaque service ;
- Les bilans annuels et questionnaires trimestriels anonymes ;
- L’IBET, l’indice pour mesurer le capital santé de vos collaborateurs…
Ce qui nuit au bien-être au travail…
Parmi les problématiques fréquemment traitées par les ressources humaines des entreprises figurent :
- Le stress dû à la surcharge de travail (“Burn out”) ;
- La fatigue ;
- L’ennui (“Bore out”) ;
- Le sentiment de concurrence ;
- Le manque de communication ;
- Les tâches inutiles et robotiques ;
- La sensation de manque de sens (“Bullshit job”, “Brown out”, etc.) ;
- Le manque de considération de la part de sa hiérarchie ;
- Les transports pour arriver jusqu’à son travail ;
- Les nuisances sonores en open space ;
- Le manque d’évolution…
Selon une étude publiée en 2021 par Statista, 31 % des Français se disent stressés au travail et 39 % se sont déjà sentis épuisés au travail, dont 12 % se sentent menacés par un burn out.
Des chiffres qui témoignent d’un vrai danger. De quoi pousser plusieurs entreprises à s’emparer du problème et entamer la fameuse démarche QVT (Qualité de Vie au Travail).
Bien-être au travail : 5 pratiques pour y parvenir
Avant d’envisager de lourdes séances de coaching et l’embauche d’un Chief Happiness Officer Manager, certaines pratiques simples peuvent être mises en place.
- Des métiers qui ont du sens
Qu’il s’agisse du management d’équipe, du recrutement, des périodes fastes ou de creux, chaque jour et chaque projet est l’occasion de rappeler à vos collaborateurs les raisons pour lesquelles ils vous ont rejoint. Rappelez et appliquez au quotidien les valeurs que vous partagez ensemble et qui fédèrent toute l’entreprise. Le Groupe SENTILES, au travers de ces différentes entités, travaille à la réalisation d’ouvrages et de projets engagés pour la mobilité, l’environnement et la sécurité de tous.
- Des contrats respectueux et éthiques
Privilégiez – tant que votre productivité et organisation le permettent – les contrats longs plutôt que les contrats courts et bien souvent précaires. Les multiplications de CDD, par exemple, sont non seulement sources de stress, d’inquiétude et de désengagements, mais sont également peu vendeurs pour les potentiels candidats que vous souhaitez attirer. À cet égard, le Groupe SENTILES ne propose que des CDI à ses candidats.
- Un volume sonore raisonnable et… légal
Le bruit peut nuire à la concentration, et donc à la productivité, de vos collaborateurs. Un risque répandu dans les entreprises. 1 Français sur 2 se dit perturbé par le bruit sur son lieu de travail selon l’Ifop. Avant d’arriver à un phénomène de “fatigue auditive”, veillez à ce que votre taux de décibels soit raisonnable. Et respectez la loi… En effet, au-delà de 85 décibels, tout employeur se doit de mettre en place un programme pour réduire l’exposition au bruit.
- La fin de la “réunionite”
Si le manque de lien et d’interactions de vive voix a manqué à beaucoup avec le Covid et le télétravail généralisé, personne n’a regretté les meetings à répétition. Tout comme les visioconférences interminables à 30 participants -pour la plupart- en “mute” (traduire muet). À l’inverse, ne remplacez pas la totalité de vos points par des mails interminables et messageries groupées.
- Des team buildings qui créeront des souvenirs
Que cela soit à l’occasion de nouveaux recrutements ou pour souder les anciennes recrues, les événements de team buildings et séminaires sont l’occasion de fédérer vos équipes, encourager au dialogue et rendre moins abstraites les relations entre vos collaborateurs. Concernez vos équipes en les consultant sur les événements auxquels ils souhaiteraient participer. SENTILES convie par exemple tous les trois mois ses troupes pour des moments festifs, en équipe.
Vous l’aurez compris, maintenir un sentiment de bien-être dans vos équipes est un travail de tous les jours. Et cela s’entretient. SENTILES en a fait l’une de ses priorités dès ses premiers pas. Le Groupe est aujourd’hui fier de cet accomplissement et profite d’ailleurs de ce billet pour remercier chaque membre de ses filiales.